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Lutte anti-corruption : une nouvelle stratégie définie

Affaires - Pénal des affaires
Pénal - Informations professionnelles
16/06/2021
Le ministère de la justice a présenté la nouvelle stratégie anti-corruption de la France dans son action de coopération 2021-2030. Huit objectifs spécifiques autour d’un objectif global : la réducation de la corruption dans les pays partenaires de la coopération française.
Pour rappel, la corruption est définie par le fait de proposer ou de promettre, de solliciter ou d’accepter un avantage pour agir ou s’abstenir d’agir dans le cadre de ses fonctions, publiques ou privées. Elle peut être active ou passive.
 
Après des évolutions du cadre normatif national et international, une stratégie a été définie et sera mise en œuvre par les acteurs institutionnels français engagés dans des actions de coopération internationale en général et dans le domaine de la lutte anticorruption en particulier.
 
Finalité ? Assurer la cohérence globale des actions entreprises à l’international par les acteurs français de la coopération dans le domaine de la lutte contre la corruption.
 
Trois axes d’intervention, huit objectifs spécifiques autour d’un objectif global qui est la réduction de la corruption dans les pays partenaires de la coopération française.
 
Concrètement, la stratégie veut consolider le dispositif français en matière de lutte contre la corruption. Deux objectifs spécifiques :
- le renforcement de l’efficacité de l’action de coopération française en matière de lutte contre la corruption ;
- la finalisation du déploiement des dispositifs de détection et de prévention des atteintes à la probité des institutions et des acteurs français de la coopération en veillant à la qualité et à l’efficacité des mesures mises en œuvre.
 
Ensuite la stratégie veut promouvoir la lutte contre la corruption et le renforcement de la gouvernance dans le cadre de la coopération internationale. Pour cela, il faut :
- promouvoir la transparence et la redevabilité du secteur public ;
- renforcer l’action de coopération de la France sur des thématiques prioritaires pour la lutte contre la corruption qui passe par la protection des lanceurs d’alerte, la transparence des industries extractives, les partenariats public-privé et le renforcement des systèmes de la commande publique ;
- appuyer la coopération policière et judiciaire aux fins de favoriser la montée en compétences des acteurs dédiés à la lutte contre la corruption.
 
Enfin le troisième axe d’intervention est le soutien de l’action des organisations internationales, des acteurs non étatiques et des institutions locales. Trois objectifs spécifiques :
- le renforcement de la collaboration avec les organisations internationales ;
- le renforcement de la collaboration avec les acteurs non étatiques ;
- l’appui sur les institutions locales et en particulier les institutions supérieures de contrôle.
 
 
 
Source : Actualités du droit